EFFECT OF RELIGION ON THE QUALITY OF LIFE OF SCHIZOPHRENICS IN KINSHASA
EFFECT OF RELIGION ON THE QUALITY OF LIFE OF SCHIZOPHRENICS IN KINSHASA. [Original Research]
Kaswa. KJ , MD1, Mampunza MS, PhD1, Yassa P, PhD2, NGOMA M, PhD1, Human D, MD3
1 University of Kinshasa School of Medicine, Dept of Psychiatry CNPP Kinshasa, DRCongo.
2. University of Zambia School of Medicine, Dept Biomedical Sciences, Lusaka, Zambia.
3. World Health Organisation, South Africa. [emedpub – Psychiatry & Mental Health: Vol 2:2]
[Date of Publication: 07.12.2013] ISSN 2231-6019
Share this: Print Twitter Facebook email July 12, 2013 at 12:28 AM
Correspondence : Dr Jean KASIAMA KASWA
University of Kinshasa, Department of Psychiatry CNPP, Kinshasa, DRCONGO.
Contact : + 243 99 71 36 894, E-mail : doctakaswa@gmail.com,
Site Web:
https://kaswa.blog4ever.com,
www.scibd.com/doctakaswa
RESUME:
Contexte. De nombreux patients s’appuient sur leurs ressources spirituelles pour faire face à
leur maladie. Les schizophrènes semblent très religieux en RDC. L’étude consiste à faire une
enquête sur l’évaluation de la qualité de vie des schizophrènes dans le domaine de la religion au
C.N.P.P. en vue d’améliorer leur prise en charge et la qualité de soins.
Objectif. Connaitre la qualité de vie des schizophrènes dans le domaine de la spiritualité pour
une meilleure prise en charge.
Méthode. Dans une étude clinique ouverte avec 3 schizophrènes, nous allons évaluer la qualité
de vie des schizophrènes dans le domaine de la religion à l’aide de l’échelle EQVS. Ce nombre
étant insuffisant, pour plus de précision, nous allons recourir aux données de l’échelle
WHOQOL-26 d’une étude sur 432 sujets afin de mieux faire la comparaison.
Résultats. Dans le domaine de la religion et de tout ce qui a aspect aux croyances, les deux
échelles se rapprochent avec 77% pour l’EQVS, malgré le petit nombre et 76,69% pour le
WHOQOL-26 alors que la qualité de vie dans sa globalité est mauvaise (au tour de 60%). Dans
le domaine de vie “Religion”, une proportion de 65% des schizophrènes a, au moins, une bonne
qualité de vie (plus de 75%).
Conclusion. Si les schizophrènes n’ont pas une bonne qualité de vie, dans le domaine de la
religion, cependant, il n’y a pas de déficit ; la qualité de vie pour la plupart d’entre eux est
bonne. Il est donc souhaitable, dans la démarche thérapeutique, d’intégrer la dimension
spirituelle et de faire l’évaluation de la qualité de vie par rapport à la religion pour améliorer la
qualité des soins.
ABSTRACT
Context. Many patients lean on their spiritual resources to face their illness. The schizophrenics
seem very religious in DR Congo. The study consists of an investigation on the assessment of the
quality of life of the schizophrenics in the domain of religion in order to improve their coping and
the quality of care.
Objective. To determine the quality of life of schizophrenics using religion/spirituality for a
better coping.
Methods. In a clinical study conducted on 3 schizophrenics, the quality of life was validated
using the religion with the help of the EQVS scale. This study used small number of patients, but
it also used database of WHOQOL-26 of 432 subjects in order to support this study.
Results. Using the effect of religion and everything that is associated with beliefs, the two scales
come closer; 77% for the EQVS, and 76,7% for the WHOQOL-26. However, the quality of life in
its totality was bad (60%). With the effect of religion, 65% of the schizophrenics had a good
quality of life.
Conclusion. It is desirable to integrate the dimension of religion with the therapeutics to
improve the quality of care.