Le Courrier Médical et Psychiatrique de Kinshasa

ASSESSMENT OF THE SUBJECTIVE QUALITY OF LIFE IN THE HANDLING OF THE SCHIZOPHRENICS AT THE NEURO-PSYCHO PATHOLOGICAL CENTER, KINSHASA.

ASSESSMENT OF THE SUBJECTIVE QUALITY OF LIFE IN THE HANDLING OF THE SCHIZOPHRENICS AT THE NEURO-PSYCHO PATHOLOGICAL CENTER, KINSHASA

 

RESUME 

Contexte. La qualité de vie des schizophrènes a toujours laissé à désirer. Elle n’est pas bonne. Cette thèse s’est interrogée sur le rôle de la psychoéducation dans  son amélioration.  

Objectif. Evaluer l'efficacité de la psychoéducation sur la qualité de vie dans la recherche du bien-être des schizophrènes en vue d’un épanouissement socio-familial.    

Matériels et Méthode. Cette thèse a été rédigée à partir d’une   mise en forme d’une échelle d’évaluation de la qualité de vie des schizophrènes, d’une étude test sur l’Amélioration de la qualité de vie des schizophrènes en postcure, d’une étude d’évaluation de la qualité de vie subjective, dans la prise en charge des schizophrènes, réalisées entre 2005 et 2014 dans  la Ville de Kinshasa. Les variables sociodémographiques, cliniques et la psychoéducation ont été évalués en relation avec la qualité de vie.

Résultats. Etude étape 1. Echelle EQVS. L’échelle d’évaluation de la qualité de vie des schizophrènes (EQVS) était construite à partir de 11 domaines et 44 items. 

Etude étape 2. Niveau de qualité de vie avant et après la psychoéducation. L’âge de la population d’étude (n=19) était de Moy ±Ecart-type de 30,37±8,78, le sex ratio était de 3 Hommes : 1 Femme (échelle EQVS). L’âge de la population d’étude (n=432) était de Moy ±Ecart-type 33,28±9,83, le sex ratio de 3 Hommes : 1 Femme (échelle Whoqol-26). Le score de qualité de vie des schizophrènes, au Centre Neuro-Psycho-Pathologique de Kinshasa, était, au recrutement, de Moy±Et 63,6±22 (échelle EQVS) et de Moy±Et 56,91±12,98 (échelle Whoqol-26). Après la psychoéducation, elle était de Moy±Et 65,36±25 (échelle EQVS) et de Moy±Et 70,70±11,4 (échelle Whoqol-26). 

Etude étape 3. Effet de la psychoéducation. L’âge de la population d’étude (n=400) était de  Moyenne±Ecart-type 33,21±8,72, le sex ratio, 3 Hommes : 1 Femme. La différence du nombre de sujets dans différentes variables sociodémographiques et cliniques (scolarité, état civil, insight, nombre d’hospitalisation) était statistiquement significative (p˂0,050). Le score de la qualité de vie de la population d’étude (n=400) était de Moy±Et 53,64±9,937. Au recrutement, le score de la qualité de vie de la population d’étude (n=400) était de Moy±Et 53,64±9,937. La différence était significative dans les variables, niveau de scolarité, état civil, insight et nombre d’hospitalisation (p˂0,050). Elle n’était pas significative statistiquement avec les tranches d’âge et les sexes, p˃0,050. Durant la psychoéducation et un mois après la psychoéducation dans le groupe traité, les différences du score de qualité de vie constatées dans différentes variables sociodémographiques et cliniques, n’avaient aucune signification statistique, p˃0,050. Dans la recherche de l’effet de la psychoéducation sur la qualité de vie, au recrutement, le score était de Moy±Et 52,47±9,635 (groupe thérapeutique) contre la Moy±Et de 54,82±10,122 (groupe témoin). La différence observée n’avait statistiquement aucune signification (p˃0,050). Avec la psychoéducation dans le groupe thérapeutique, le score de la qualité de vie était de Moy±Et 69,20±10,651 (groupe traité) contre la Moy±Et 52,89±8,545 (groupe non traité). La différence observée était hautement significative (p=0,001).

Un mois après la psychoéducation dans le groupe thérapeutique, le score  de la qualité de vie était de Moy±Et 72,62±9,069, groupe traité contre Moy±Et 50,92±7,745, groupe non traité. La différence observée était hautement significative (p=0,001).

Conclusion et perspective. Avec les échelles d’évaluation EQVS et WHOQOL-26, la qualité de vie des schizophrènes n’était pas bonne au Centre Neuro-Psycho-Pathologique de l’Université de Kinshasa.

Les variables sociodémographiques et cliniques n’avaient aucun impact significatif dans l’amélioration de la qualité de vie des schizophrènes. Seule la psychoéducation avait un effet positif. 

Une étude longitudinale à grande échelle s’imposait pour valider les données de cette recherche.

Mots clés : Evaluation, amélioration, qualité de vie, schizophrènes  

 

Dr Jean Kaswa

Cliquer:

ASSESSMENT-OF-THE-SUBJECTIVE-QUALITY-OF-LIFE-IN-THE-HANDLING-OF-THE-SCHIZOPHRENICS-AT-THE-NEURO.pdf



06/11/2014
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